La cinquième édition de la Biennale de Lubumbashi, menée une seconde fois par Toma Muteba Luntumbue, intitulée cette fois-ci « Éblouissements », s’est consacrée aux éblouissements et à la transformation du réel. Quels moyens créatifs trouvons-nous pour faire face aux forces visibles et invisibles, le symbolique, l’imaginaire, le mental, les personnages et les choses qui gouvernent notre monde? Dans son livre « L’impérialisme postcolonial » (2015), Joseph Tonda évoque la violence de l’imaginaire, qui s’exerce sur la vie contemporaine par le biais de ce qu’il appelle les éblouissements: étourdir et être stupéfait.
Sous la direction artistique de Toma Muteba Luntumbue et de Daniela Géo Di Seiqueira, la quatrième édition de la Biennale de Lubumbashi a emprunté son titre « Réalités filantes » au grand poète, philosophe et écrivain martiniquais Edouard Glissant. Le programme de l’exposition et des événements a remis en question la manière complexe dont les artistes saisissent une réalité où rien ne semble destiné à durer.
La troisième édition de la Biennale de Lubumbashi, dirigée par la commissaire Elvira Dyangani Ose, a abordé le thème de l’enthousiasme et s’est penchée sur la manière dont les dynamiques sociales se construisent de bas en haut et comment elles peuvent prendre en charge les représentations et ainsi remodeler l’espace public.
En 2010, sous la direction artistique de Simon Njami, la deuxième édition des « Rencontres Picha » s’est répandue « hors des murs » dans toute la ville de Lubumbashi, pour présenter des œuvres de 19 artistes d’Afrique et d’ailleurs, en dialogue avec l’architecture et le paysage urbains.
En 2008, la première édition des « Rencontres de l’Image de Lubumbashi » organisée par le collectif Picha, sous le thème « Image en puissance », explorait différentes formes de création d’images et leur rapport au pouvoir.