Soeur Oyo

Soeur Oyo de Monique Mbeka Phoba (RDC/BE, 2014, 23 min.)

Dans le Congo belge colonial des années 50, Godelive, une écolière congolaise, vit au pensionnat catholique de Mbanza-Mboma, première école en français pour filles Congolaises. Elle s’y occidentalise, suivant le souhait de ses parents. Mais, le souvenir de sa grand-mère s’interpose.

Cinéaste, scénariste, productrice, conférencière décoloniale et web-journaliste,  Monique Mbeka Phoba a un profil de formation mixte puisqu’elle est détentrice d’un master en sciences commerciales et consulaires, à HEC Saint-Louis (Bruxelles) et d’un master en écritures cinématographiques de l’Institut des Arts de Diffusion (IAD). En 1991, après un stage d’initiation au documentaire, aux Ateliers Varan, Monique Mbeka Phoba réalise Revue en vrac (en co-réalisation avec Frédéric Mongu), un regard sur la naissance de la presse indépendante et pluraliste au Congo. Suivront plusieurs documentaires : Rentrer ? (1993) ; Deux petits tours et puis s’en vont (1997- en co-réalisation avec Emmanuel Kolawole) ; Un rêve d’indépendance (1998) ; Sorcière, la vie (2004); Entre la coupe et l’élection (2007 – en co-réalisation avec Guy Kabeya Muya). Et finalement, Soeur Oyo (2014), sa seule fiction à ce jour.

Réalisation : Monique Mbeka Phoba
Image : Herman Bertiau, Max Vincent Fauvelle
Son : Daniel Baeki
Montage image : Pieter De Naegel
Montage son : Céline Pérréard
Musique : Leyzin Mpoutou
Interprétation : Rosie Mayungi, Laura Verlinden, Jenovie Mabiala, Sidonie Madoki, Nganji, Laura Demanesse.
Production : Rumbacom scri (Belgique)
Coproduction : SUNPHENIX (RD Congo), RTBF (Belgique)

Avec l’aide du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles et VOO, du VAF, de l’Organisation Internationale de la Francophonie, du Tax Shelter et de l’ambassade de France en RD Congo, l’Observatoire des Ba Yaya, de 2Kongo Central / Belgique, de l’émission Afrika Jamaa, du restaurant L’Horloge du Sud, de la Maison du Livre à Saint-Gilles et de TRK asbl.

Soeur Oyo a suscité 15 articles de presse papier, télé ou sur internet (dont Jeune Afrique, Le Vif/L’Express, La Libre Belgique, Amina, Canal + Afrique, Mbo-Attitude, Clap Noir, AfricAvenir, Culturopoing, Ngambo na Ngambo, France 3 etc…). Le film a obtenu 3 prix à Paris (Festival Le Court en dit Long – Mention Spéciale du Prix Format Court), à Louvain (Artist Award de l’Afrikafilmfestival) et à Toulouse (Prix du Public d’AfriClap). Il a participé à plusieurs festivals. En 2014: 4 festivals, dont Kinshasa, New-York et Tunis (CINEF, Congo In Harlem, Journées Cinéatographiques de Carthage). En 2015: 12 festivals, dont Ouagadougou, Yaoundé, Paris et Berlin (Fespaco, Ecrans Noirs, Le Court en dit long au Centre Wallonie-Bruxelles de Paris, à Berlin, c’était Best Shorts of Fespaco). En 2016: 11 festivals, dont Ouagadougou, Cologne, Paris et Toulouse (Fespaco des femmes, FilmInitiativ, à Cologne, AfriClap à Toulouse).